Des Dauphins !

J’ai eu ce cadeau magique
pour mon premier quart.
Dans peu de vent, mer calme donc.
Il y avait beaucoup de planctons cette nuit la
j’etait à admiré notre sillage (ligne que trace le bateau derriere lui)
illuminé de tous ces micro oragnismes derangés par notre vitesse
quand celle ci effectue un mouvement tres surprenant
avant que je ne comprenne vraiment
d’autres torpilles,
serpents lumineux
arrivent de toutes part dans les vagues
laissant derriere eux des trainées superbe
et viennent jouer
qui dans le sillage, qui à l’etrave
traçant, bien plus vite que le bateau,
des lignes vertes-bleues scintillantes,
de planctons.
Comme milles etoiles, ou même,
étoiles filantes
s’allumant un instant sur leur pasage.
Et parfois, de plus fortes explosions surviennent
percussions de petites meduses
creant des flashs plus eclatants,
ponctuant ce ballet somptueu.
Les formes des dauphins se dessinent
ainsi dans le noir de la mer,
tres proches a l’etrave on devinent aisement leur queues
et s’eloignant
en des entrelacs joyeux
allant et venant sous la coque
disparaissant dans un saut
qui, à la retombée creé une voie lactée…
aaaaaaaaaaaah

J’ai appris hier
grace a Hermann Melville
que le seul moyen parfois de rendre à une chose,
à un eclat de surprise de beauté comme celui la
toute sa force et sa superbe
est bien sur de precisé qu’on ne peut le faire
et que les mots seront toujours incapable,
en deça, vulgaires
quand il s’agit de donner a d’autres l’aperçu d’un émerveillement.
D’un simple humain devant le spectacle
inégalable
de, simplement,
la normalité,
notre monde,
notre realité,
que certains nomment „nature“
comme pour nous en extraire…

Je comprend, dans un sens,
que les terriens ne puissent croirent
à quel point et à quelle fréquence
les dauphins nous accompagnent sur la mer.
Chaque fois l’exclamation
surprise et pleine de reconnaissance
„Incroyable!“
Nous vient…
devant ce spectacle si
attirant, et si loin
si different de nous
et de la façon, si inexpliquée
dont nous nous sentons proche
et en harmonie avec eux;
emplis de leurs jeux,
de leure joie de vie
au premier aileron,
au premier son d’expiration caracteristique que nous percevons…