quelques mots

Rarement je prends cette plume qui a une forme de clavier et que je trouve beaucoup moins sexy qu’encre et stylo sur papier mache. Meme pas d’accent sur ces etranges objets qui font de la vie des gens une facetie sans sens et sans echange. Que de liens se perdent dans le present, dans la chaleur du moment, et que de liens se gardent dans la distance, l’etirement de l’espace et du temps. Je ne sais plus par ou prendre le fil, Lisbonne a ete une aventure de voltigeuse, entre musiciens de rue foisonnants, langages d’artistes jonchant les murs, vie de boheme entre la lumiere crue des reverberes sur les gens de la rue et les spot lights des touristes repus. Je prends la mesure d’un monde complexe, dans lequel on ne peut vraiment dire ce qui est bien ou mal. Seulement tenter de trouver ce qui pour soi est juste et normal. Transformer le monde peut devenir banal, simple affaire de laisser faire le rythme du vivant transcender ses frontieres et s’exprimer au travers. Je cherche la route qui me mene vers la foret des mes essentiels, sans oublier que ce qui nous relie est immense et universel.

Demain sera une autre affaire, comme a chaque instant on construit le sempiternel. Les possibles sont incommensurablement multiples. Seule la vigilence de saisir le present au vol permet de construire sans lutte a mener. Ce que je sais, seul, par dessus tout, c’est que je dois chanter…..

J’ai beaucoup de gratitude pour ce monde qui nous est offert.

Merci a vous d’etre de l’autre cote de l’ecran.

Je vous aime

Manon